Tout savoir sur la prise en charge des équipements auditifs pour enfants

Votre enfant est atteint d’une perte d’audition ? Il doit être appareillé le plus rapidement possible pour qu’il puisse vivre confortablement au quotidien. Il peut d’ailleurs porter des prothèses auditives, quel que soit son âge. Mais qu’en est-il de la prise en charge de tels équipements ? On vous dit tout dans cet article.

Étapes pour obtenir une prise en charge pour les aides auditives des enfants

Dans un premier, il faudra consulter un ORL ou un médecin pour confirmer la surdité de votre enfant et bénéficier d’une prescription médicale. Le professionnel de santé établira un bilan auditif complet pour déterminer la typologie d’aide auditive nécessaire. Ensuite, vous devrez prendre un rendez-vous avec un audioprothésiste spécialisé en pédiatrie. Ce dernier réalisera les mesures et les tests nécessaires à l’appareillage. C’est ce qui lui permettra de prescrire le dispositif le plus adapté aux besoins spécifiques de l’enfant.

Lire également : Comprendre le rôle et les compétences d'un stomatologue pour une meilleure santé bucco-dentaire

Il établira ensuite un devis détaillé et transparent. Par la suite, vous devrez entreprendre les démarches administratives nécessaires auprès de votre CPAM et de votre assureur le cas échéant. Si vous ne disposez d’aucune assurance complémentaire santé, pour trouver une mutuelle auditive pas chère, n’hésitez pas à faire jouer la concurrence.

Critères d’éligibilité pour la prise en charge des appareils auditifs pour enfants

La prise en charge est disponible pour les personnes de moins de 20 ans. Elle ne s’applique qu’en cas de déficit avéré, confirmé par des tests auditifs. Cela dit, une prescription par un professionnel de santé est exigée. Pour les enfants de moins de 6 ans, la loi exige l’avis d’un ORL.

A découvrir également : Découvrez les aliments conseillés ou non, pour une alimentation plus équilibrée

Les aides auditives de catégorie I sont systématiquement incluses dans l’offre 100 % santé. Cela signifie qu’elles peuvent être exonérées de reste à charge. L’Assurance maladie prend en charge 60 % de leur coût sur la base du tarif conventionné qui est fixé à 1 400 € par oreille. Lorsqu’une déficience auditive est reconnue comme une affection longue durée (ALD), le remboursement s’élève à 100 %. Le ticket modérateur s’en trouve alors exclu.

Les patients devront toutefois s’acquitter des éventuels dépassements d’honoraires. En outre, les mutuelles remboursent les frais non pris en charge par la Sécurité sociale dans le cadre d’un contrat responsable. Cela se fait cependant dans la limite des plafonds tarifaires réglementés.

Pour ce qui est des prothèses auditives de catégorie II, elles sont quant à elles en dehors du 100 % santé. Si vous choisissez ces appareils, vous aurez un reste à charge une fois que votre CPAM et votre mutuelle auront réglé leur part de remboursement.

À savoir que les dispositifs de catégorie I sont d’entrée de gamme et répondent aux besoins auditifs essentiels. Leur prix fait l’objet d’une réglementation. Les appareils de catégorie II, pour leur part, sont personnalisés et de gamme supérieure. Ils visent à traiter les surdités les plus complexes et leur coût est librement fixé par les audioprothésistes.

appareil auditif enfant

Technologies et innovations en matière d’équipements auditifs pour les jeunes

Les appareils auditifs sont de plus en plus petits et discrets, et certains modèles sont presque invisibles. Ces dispositifs profitent de technologies intelligentes qui leur permettent de s’adapter à différents environnements :

  • puces auditives ultra-performances,
  • microphones multi-directionnels,
  • intelligence artificielle…

Ils garantissent une écoute aussi naturelle que claire ainsi qu’une qualité sonore remarquable. L’intégration de la technologie Bluetooth permet aussi à ces dispositifs de se connecter à des smartphones, à des télévisions, à des lecteurs MP3… Les batteries des prothèses auditives d’aujourd’hui sont particulièrement performantes et offrent une autonomie plus importante. Il existe par ailleurs des applications qui permettent de mesurer l’activité cérébrale et de lancer une alerte en cas de chute. Elles augmentent par conséquent la sécurité des utilisateurs.

ARTICLES LIÉS