Tout savoir sur le statut d’indépendant

Votre travail ne vous plaît plus ou vous pensez avoir fait le tour de la question et souhaitez du renouveau dans votre vie professionnelle ? Où vous désirez tout simplement devenir votre propre patron décider de vos horaires ainsi que de vos méthodes de collaboration et avec quelle clientèle ?

Le monde de l’entrepreneuriat vous tend les bras et il n’a jamais été aussi facile et possible de sauter à pieds joints à l’intérieur. L’option de devenir indépendant (ou freelance en anglais) est de plus en plus commune, d’ici à l’année 2030 plus de la moitié des travailleurs auront choisi cette voie, selon les récentes études qui mènent l’enquête au cœur du marché de l’emploi. Quelles sont les informations importantes à savoir avant de se lancer ? On fait le point.

A lire aussi : Nikolay Polintchev : le meilleur cabinet d’avocat pour vos problèmes judiciaires

Le statut de freelance ?

Le freelance ou micro-entrepreneur choisit un régime social simplifié. Via ce statut, il peut exercer son activité professionnelle de manière régulière ou ponctuelle et ainsi réduire les coûts administratifs liés aux inscriptions des régimes adressés aux autres entrepreneurs (SARL, start up etc). Les déclarations et paiement des cotisations sociales sont donc simplifiées grâce à un système automatique basé sur des taux proportionnels au chiffre d’affaires. Si vous êtes sujet au trading et aux achats d’actions régulièrement, sachez que ces gains n’entrent pas en compte lors de vos déclarations de chiffre d’affaires en tant qu’indépendant.

Le micro-entrepreneur peut également opter pour le paiement anticipé de l’impôt sur le revenu ou rester à la déclaration annuelle normale. Cependant, pour garder le statut de micro-entreprise, le freelance doit veiller à ne pas dépasser un chiffre d’affaires annuel de 72 500 euros par an, pour les prestataires de services. Si ce montant venait à être dépassé, il doit se déclarer en tant qu’entreprise.

A lire également : Les choses à bien connaitre sur le MSC World Europa

Qui peut devenir indépendant ?

Sur le papier, tout le monde peut prétendre à devenir indépendant. Certains secteurs de l’économie sont plus représentés que d’autres tels que l’artisanat, l’agriculture et toutes les professions libérales. L’industrie de l’informatique a fait un buzz considérable dans le métier de freelance depuis quelques années déjà.

En effet, les développeurs web, pro du consulting, assistants commerciaux, rédacteurs web, photographes professionnels et autres pigistes sont de plus en plus nombreux et travaillent sous le statut de freelance. Les domaines du marketing et de la communication digitale, notamment les community managers, sont désormais inscrits au registre des nombreuses options proposées naturellement aux indépendants modernes.

Régime fiscal des indépendants

Pour les prestataires de services relevant du BIC,  pour Bénéfices Industriels et Commerciaux, la subvention fiscale est de 50% avec une bonification accordée de 71%. Les indépendants relevant du BNC, pour Bénéfices Non Commerciaux, bénéficient d’un abattement fiscal de 34% L’abattement fiscal est appliqué sur le chiffre d’affaires annuel et il est permis à l’indépendant de faire sa déclaration d’impôt ainsi que le paiement en même temps qu’il paie ses cotisations sociales. La fiscalité des indépendants varie selon le type d’activité exercée, la structure juridique de l’entreprise, le revenu réalisé et le type de bénéfice (BIC, BNC).

Les avantages et les inconvénients du statut d’indépendant

Être indépendant présente des avantages et des inconvénients que vous devez connaître avant de faire le choix de la création d’entreprise. Parmi les avantages, on peut citer l’autonomie dans la gestion quotidienne et stratégique de son entreprise, ainsi que la liberté de fixer ses propres tarifs. L’indépendant a aussi la possibilité de choisir ses clients selon ses critères professionnels ou personnels.

En revanche, il faut garder à l’esprit que le statut d’indépendant peut être synonyme d’une charge administrative importante et parfois complexe qui prend du temps sur l’exercice même de son activité. Le manque de sécurité financière en cas de baisse soudaine d’activité ou de période creuse représente aussi un risque pour l’équilibre économique personnel.

Il faut noter que les indépendants ne bénéficient pas automatiquement des mêmes protections sociales que les salariés, telles que le chômage ou encore une couverture maladie complète. Un entrepreneur indépendant qui débute son activité professionnelle doit être bien informé sur ces conditions matérielles inhérentes au métier qu’il exerce afin d’anticiper les éventuels problèmes qui peuvent se poser.

Malgré ces contraintes spécifiques liées au statut juridique choisi par un entrepreneur indépendant, ce choix peut s’avérer être une opportunité unique pour ceux qui ont une vision claire de leur projet et une forte motivation pour réussir.

Comment démarrer son activité en tant qu’indépendant : les étapes clés

Pour démarrer son activité en tant qu’indépendant, pensez à bien suivre certaines étapes clés qui vous permettront d’exercer votre activité en toute légalité et efficacité. Pensez à bien définir précisément le domaine dans lequel vous souhaitez exercer, vos compétences et objectifs professionnels. Cette première étape consiste à élaborer un business plan pour avoir une vision réaliste des revenus que vous pouvez espérer générer.

Vient ensuite l’étape cruciale de la création juridique de votre entreprise. Vous devez choisir entre plusieurs options : auto-entreprise, micro-entreprise ou encore SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle). Chaque option présente ses avantages fiscaux et sociaux propres. Il est donc recommandé de se faire conseiller par un expert-comptable pour prendre la meilleure décision.

Une fois cette étape franchie, il faut immatriculer son entreprise auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE) dont dépend l’activité envisagée. Cette formalité administrative est obligatoire pour pouvoir exercer une activité indépendante.

Il ne faut pas négliger la question du financement lorsque l’on crée sa propre entreprise. Il existe plusieurs solutions telles que les aides financières proposées par différents organismes ou la recherche d’un prêt bancaire classique afin d’avoir les fonds nécessaires au bon fonctionnement initial de votre projet professionnel.

N’hésitez pas à réfléchir aux moyens marketing pour promouvoir votre entreprise et acquérir une clientèle régulière. Les réseaux sociaux, le bouche-à-oreille ou encore la publicité en ligne peuvent être des outils très efficaces pour se faire connaître.

En respectant ces différentes étapes clés, vous serez prêt à démarrer votre activité indépendante dans les meilleures conditions possibles.

ARTICLES LIÉS