Votre travail ne vous plaît plus ou vous pensez avoir fait le tour de la question et souhaitez du renouveau dans votre vie professionnelle ? Où vous désirez tout simplement devenir votre propre patron décider de vos horaires ainsi que de vos méthodes de collaboration et avec quelle clientèle ?
Le monde de l’entrepreneuriat vous tend les bras et il n’a jamais été aussi facile et possible de sauter à pieds joints à l’intérieur. L’option de devenir indépendant (ou freelance en anglais) est de plus en plus commune, d’ici à l’année 2030 plus de la moitié des travailleurs auront choisi cette voie, selon les récentes études qui mènent l’enquête au cœur du marché de l’emploi. Quelles sont les informations importantes à savoir avant de se lancer ? On fait le point.
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Le statut de freelance ?
Le freelance ou micro-entrepreneur choisit un régime social simplifié. Via ce statut, il peut exercer son activité professionnelle de manière régulière ou ponctuelle et ainsi réduire les coûts administratifs liés aux inscriptions des régimes adressés aux autres entrepreneurs (SARL, start up etc). Les déclarations et paiement des cotisations sociales sont donc simplifiées grâce à un système automatique basé sur des taux proportionnels au chiffre d’affaires. Si vous êtes sujet au trading et aux achats d’actions régulièrement, sachez que ces gains n’entrent pas en compte lors de vos déclarations de chiffre d’affaires en tant qu’indépendant.
Le micro-entrepreneur peut également opter pour le paiement anticipé de l’impôt sur le revenu ou rester à la déclaration annuelle normale. Cependant, pour garder le statut de micro-entreprise, le freelance doit veiller à ne pas dépasser un chiffre d’affaires annuel de 72 500 euros par an, pour les prestataires de services. Si ce montant venait à être dépassé, il doit se déclarer en tant qu’entreprise.
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Qui peut devenir indépendant ?
Sur le papier, tout le monde peut prétendre à devenir indépendant. Certains secteurs de l’économie sont plus représentés que d’autres tels que l’artisanat, l’agriculture et toutes les professions libérales. L’industrie de l’informatique a fait un buzz considérable dans le métier de freelance depuis quelques années déjà.
En effet, les développeurs web, pro du consulting, assistants commerciaux, rédacteurs web, photographes professionnels et autres pigistes sont de plus en plus nombreux et travaillent sous le statut de freelance. Les domaines du marketing et de la communication digitale, notamment les community managers, sont désormais inscrits au registre des nombreuses options proposées naturellement aux indépendants modernes.
Régime fiscal des indépendants
Pour les prestataires de services relevant du BIC, pour Bénéfices Industriels et Commerciaux, la subvention fiscale est de 50% avec une bonification accordée de 71%. Les indépendants relevant du BNC, pour Bénéfices Non Commerciaux, bénéficient d’un abattement fiscal de 34% L’abattement fiscal est appliqué sur le chiffre d’affaires annuel et il est permis à l’indépendant de faire sa déclaration d’impôt ainsi que le paiement en même temps qu’il paie ses cotisations sociales. La fiscalité des indépendants varie selon le type d’activité exercée, la structure juridique de l’entreprise, le revenu réalisé et le type de bénéfice (BIC, BNC).